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    Cherchez l'Intrus ?

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
    On finit sur une image reposante !!

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    Petit rongeur à la queue longue et touffue, fréquentant tous les biotopes, sauf les déserts, et peuplant le monde entier, à l'exception du sud de l'Amérique latine, de l'Australie et de la Polynésie. Classe : Mammifères ; ordre : Rongeurs ; famille : Sciuridés.

    Représentée par quelque 270 espèces, la famille des Sciuridés se subdivise en deux sous-familles : les Sciurinés, qui rassemblent les écureuils terrestres ou arboricoles (mais aussi les spermophiles,  les marmottes et les chiens de prairie) et les Pétauristinés ou écureuils dits « volants ». Tous les écureuils présentent un long corps, une tête ronde aux grands yeux sombres, une queue touffue et des petites pattes. Leur épais pelage soyeux varie suivant les espèces du blanc-gris au gris-roux, roux voire noir, pouvant être uni, rayé ou maculé. Les écureuils dits « volants » planent grâce à l'ouverture d'une membrane alaire appelée patagium joignant les membres antérieurs et postérieurs.

    La taille et le poids des écureuils varient, suivant les espèces, de 20 centimètres (queue comprise) et 10 grammes (écureuil nain du Gabon) à 90 centimètres (queue comprise) et 8 kilogrammes. Leur espérance de vie est de cinq ans pour les petites espèces, de huit à quinze ans pour les plus grosses.

    La nourriture de base des écureuils est constituée de graines, de fruits, de feuilles, de bourgeons et d'écorces. Ils consomment aussi des insectes, voire des œufs et des oisillons. Certains écureuils tropicaux sont devenus pratiquement insectivores. L'écureuil palmiste d'Inde est quant à lui nectarivore. Les écureuils cachent souvent leurs aliments en prévision de l'hiver.

     


    Diurnes, les écureuils terrestres sont très sociaux ; ils communiquent à l'aide de cris, marques odorantes et mouvements de queue. Ils creusent des terriers. Les écureuils arboricoles, plus discrets, vivent en groupes plus lâches. Ils grimpent et sautent agilement de branche en branche ou se suspendent. Leur queue leur sert de balancier.

    Le temps de gestation varie de trois semaines à un mois et le nombre de jeunes par portée de un à plus de dix en fonction des espèces. Les petits sont toujours cachés dans des nids. Ils naissent, en général, nus et aveugles et seront allaités pendant plus d'un mois.

     


    Malgré les ravages qu'ils peuvent parfois occasionner dans les forêts ou les récoltes, les écureuils rencontrent généralement la sympathie. En France, ces animaux, représentés par l'espèce Sciurus vulgaris (écureuil roux, encore appelé écureuil d'Europe), sont protégés. Dans certains pays, ils sont encore chassés pour leur fourrure (la plus prisée étant celle que l'on appelle « petit gris » qui n'est autre que la fourrure d'hiver des écureuils vivant dans les régions froides, en Sibérie notamment), leurs poils (fabrication de pinceaux) ou leur viande (Chine, Malaisie).

     



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    Rongeur au corps massif et fuselé, adapté à la vie semi-aquatique, et caractérisé par une large queue plate et écaillée et des pattes postérieures palmées. Répartition géographique : de l'Alaska au nord du Mexique, Scandinavie, partie occidentale de la Russie, France. Habitat : zone boisée en bordure d'eau (lac ou rivière). Classe : Mammifères ; ordre : Rongeurs ; sous-ordre : Sciuromorphes ; famille : Castoridés.

    Les castors, seuls représentants de la famille des Castoridés, comprennent les castors américains (Castor canadensis  ) et les castors européens (Castor fiber). Ils possèdent une fourrure dense de couleur brun ocre et imperméable. Leurs pattes sont munies de cinq doigts (dont un opposé aux autres) armés de griffes plates.


    Castor du Canada
    Contrairement au castor d'Europe (Castor fiber), le castor du Canada (Castor canadensis) peut construire des barrages de rondins et de branches enchevêtrées de plus de 500 mètres de longueur sur 3 mètres de hauteur. Les plans d'eau ainsi créés lui permettent d'accumuler des réserves de nourriture (écorces, branchages, feuilles.) et d'immerger l'entrée de leur hutte, …

    La taille des castors varie de 20 à 40 centimètres au garrot et la longueur de 80 à 120 centimètres (la queue, 30 à 50 centimètres, incluse). Leur poids est de 10 à 35 kilogrammes, suivant les saisons, le sexe (la femelle étant plus lourde) et l'espèce (le castor américain étant le plus lourd). L'espérance de vie se situe entre quinze et vingt ans dans la nature et trente-cinq ans en captivité.

    Herbivore, amateur de bois, le castor consomme tout ce qui touche à l'arbre (feuilles, brindilles, écorce, fibres). Grâce à la puissance de ses incisives à croissance continue, il abat des arbres entiers et débite les branches qu'il consomme sur place ou qu'il transporte et accumule sous l'eau (en les maintenant par des pierres), dès l'automne, près de la hutte et du barrage qu'il a construits. Le barrage permet d'assurer une profondeur d'eau suffisante pour maintenir l'entrée de la hutte sous le niveau d'eau. Parfois, lorsque la configuration de la berge le permet, le castor, au lieu d'édifier des huttes (constructions pouvant atteindre 2 mètres de hauteur), creuse un terrier dont l'entrée est toujours immergée et dont les galeries peuvent atteindre 10 mètres de longueur.

     

     


    Très fidèle, le castor mène une vie de couple puis familiale. Les accouplements ont lieu en hiver, dans l'eau. Après trois mois de gestation naissent de un à trois petits chez le castor européen et de deux à six chez le castor américain. Ceux-ci pesant environ 500 grammes, seront allaités près de deux mois avec un lait très riche en matière grasse. Les castors communiquent par divers cris ressemblant à des plaintes, murmures ou gémissements (les Indiens les surnomment « petits frères qui parlent »).

    La magnifique fourrure du castor lui a valu bien des déboires. Au xviiie siècle, la rivalité entre Britanniques et Français dans le Nouveau Monde avait pour principal enjeu le commerce des peaux. Aujourd'hui, aucune des espèces ne semble plus menacée. En France, les populations résiduelles (quelques milliers) sont très surveillées ; elles se concentrent essentiellement dans la vallée du Rhône.

     




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    Le lynx
    Lynx lynx
    (Linné, 1758)

    Carte d'identité :
    Autre nom: Lynx Boréal, Loup-Cervier
    Ancien nom scientifique : Felis lynx

    Apparence: gros chat avec une queue courte et des pinceaux de 3 à 4 cm au bout des oreilles. Pelage tacheté de noir.
    Longueur du corps: 90 à 130 cm.
    Longueur de la queue: 15 à 20 cm.
    Hauteur au garrot: 55 à 75 cm
    Poids: de 18 à 25 kg, jusqu'à 30 kg en Roumanie.


    Structure sociale: solitaire.
    Maturité sexuelle : 21 mois pour les femelles et 33 mois pour les mâles.
    Durée de gestation : de 2 mois à 2 mois et demi, 72 jours en moyenne.
    Poids à la naissance : 200 à 300g.
    Nombre de jeunes par portée: de 1 à 4 chatons, deux en général.
    Longévité: jusqu'à 20 ans.

    Répartition : Suisse, France, Italie, Russie, Turquie, Europe Centrale et pays scandinaves.
    Effectifs: de 3000 à 5000 individus selon les estimations (Russie non-comprise).

    Remarques:
    - En France, il fait l'objet d'un programme de réintroduction.
    - Ils sont capables de parcourir plus de 10 km sans s'arrêter.

    Couple de Lynx
    Les sous-espèces de lynx :
    Les lynx comptent neuf sous--espèces en tout :

     1 Lynx d'Europe (Lynx lynx lynx): la couleur de son pelage peut varier d'une région à l'autre, la taille est moyenne et la population est très dispersée. C'est le lynx de référence, il s'étend du nord de l'Europe à l'Ouest de la Sibérie.
     2 Lynx des Carpates(Lynx lynx carpathicus): On le retrouve dans les Carpates. C'est celui qui a été réintroduit en France dans les Vosges.
     3 Lynx des Balkans (Lynx lynx martinoi)
     4 Lynx du Caucase (Lynx lynx orientalis ou Lynx lynx dinniki) : Sa robe est roussâtre, avec des bandes et des tâches contrastées. La taille est plutôt petite. La population s'étend sur le Caucase, le Transcaucase, la Turquie et le Nord de l'Iran.
     5 Lynx du Tibet (Lynx lynx isabellinus) : de couleur claire, sans tâche pour la majorité des individus et de taille moyenne, le lynx du Tibet est présent en montagne, sur l'Himalaya.
     6 Lynx de l'Altaï (Lynx lynx wardi)
     7 Lynx du Baïkal (Lynx lynx kozlovi) : la couleur de sa robe est très variable, sa taille est moyenne. Il vit au sud de la Sibérie.
     8 Lynx de Sibérie (Lynx lynx wrangeli): robe de couleur claire, quelquefois argentée le plus souvent sans tache. C’est la sous-espèce la plus importante. La population sauvage se répartit de l'est du Bassin de l'Ienisseï jusqu'à la mer de Béring.
     9 Lynx de l'Amour (Lynx lynx stroganovi ou Lynx lynx neglectus): Coloration claire avec des taches peu visibles. Sa taille est moyenne. Il se répartit sur la Mandchourie et la Corée.

     


     La surveillance permanente des moutons avec un berger ou des chiens par exemple est une mesure efficace, mais elle n’est pas encore considérée comme obligatoire. Les méthodes suivantes ont été testées jusqu’à présent : des colliers en plastique qui empêchent le lynx de mordre la gorge de ses proies. Les colliers représentent un obstacle, mais ils n’offrent pas de protection absolue. Des ânes ont également été placés comme chiens de garde auprès de certains troupeaux. Cette mesure s’est révélée efficace dans d’autres pays pour la protection contre les prédateurs. Les ânes ne sont cependant pas adaptés à des pâturages de forte déclivité, car ils ne parviennent pas à suivre les moutons.



    Un espoir pour les grands prédateurs ?

    Pattes de velours, yeux perçants, suscitant la crainte et l’admiration tel est le lynx d’Europe.
    De nombreuses espèces sont menacées d’extinction dans le monde. 24% des mammifères sont concernés. Parmi ces mammifères sont recensés des félins tels que le tigre ou encore le lynx. En Europe et en France notamment, le lynx est considéré comme un grand prédateur au même titre que le loup et l’ours. Aujourd’hui, ces trois espèces sont en voie de disparition et des programmes de réintroduction sont nécessaires pour les voir à nouveau dans notre environnement. Mais ces dernières rencontrent de nombreux problèmes et soulèvent la question : l’Homme et les grands prédateurs peuvent-ils cohabiter ? En France, cette question est d’actualité : l’ours Cannelle tuée, les loups chassés par les bergers. Et le lynx ???


     Origine des félidés

    La famille des félidés regroupe tous les félins du monde allant du chat domestique au tigre de Sibérie. Les premières traces sur les félins remontent à un peu plus de 10 millions d’années. Les spécialistes ont beaucoup de difficulté à retrouver des fossiles de leur ancêtre et ne peuvent encore réaliser une image ou un dessin qui représenterait le plus réellement le premier félin. Les miacidés vivaient au début de l’ère tertiaire et sont considérés comme les ancêtres communs aux chats et aux chiens. Puis est apparu entre 37 à 25 millions d’années avant notre ère, le premier félin, Proallurus. Il est à l’origine de tous les félidés actuels. Ensuite ils firent place aux Pseudaelurus qui émigrèrent de l’Eurasie à l’Afrique puis vers l’Amérique du nord et ils se diversifièrent. Apparurent ainsi un carnivore aux dents en forme de sabre, l’ancêtre des félidés modernes. A partir de 5 millions d’années, les félidés se sont divisés en deux familles distinctes : les félinés (les petits félins) et les panthérinés (grands félins). Ces deux familles apparurent en Asie et ensuite se disséminèrent partout dans le monde sauf en Australie et à Madagascar. Vivaient donc alors en Europe des panthères et des lions, différents des espèces modernes, un guépard géant et un petit félin le lynx, ancêtre du lynx boréal : le lynx d’Issoire.



     Description du lynx

    Le lynx d’Europe appartient à la famille des félidés. Facilement reconnaissable par sa haute silhouette, sa courte queue terminée par un anneau noir et par ses pinceaux de poils noirs terminant ses oreilles, il est le plus grand félin d’Europe. Il est avec le loup et l’ours un des trois grands prédateurs de nos contrées. Le lynx est un animal solitaire et habite les vastes étendues boisées de plusieurs dizaines d’hectare en plaine comme en montagne en Scandinavie, Europe centrale et occidentale, Amérique du nord. Il évite les zones ouvertes (prairies, champs). Son pelage, qui va du roux au gris beige, lui offre un camouflage très performant, il est pratiquement impossible de l’apercevoir et souvent sa présence n’est décelable que par les indices laissés derrière lui (empreintes, proies, crottes...) Carnivore strict, son régime varie en fonction des proies rencontrées dans son milieu. En Europe occidentale, ses proies sont le chevreuil et le chamois principalement.


     Historique et déclin du lynx en Europe et en France

    Le lynx est connu depuis la plus haute Antiquité, son nom lui vient d’un héros grec : Lyncée, pilote des argonautes partis à la recherche de la toison d’or et doté selon la légende d’une vue perçante. Quant à la profondeur de son regard, elle semble due aux bandes noires et blanches qui cerclent ses yeux. Les romains l’utilisaient mais plus rarement que le lion ou la panthère dans les jeux du cirque car il était difficile de le transporter vivant. Il est donc apparu très tôt dans l’univers de l’homme et il est même représenté dès l’époque préhistorique dans les dessins qui ornent les parois des grottes. Il fait partie du bestiaire de Lascaux. A l’égal de tous les animaux sauvages, il exerce sur l’homme une fascination liée aux pouvoirs exceptionnels qu’on lui attribue. Il est à la fois craint et respecté. Au Moyen-Âge, il est chassé pour ses griffes et ses dents qui servent alors d’amulettes. Peu à peu, la méconnaissance sur le lynx fait naître une terreur superstitieuse et a légende du loup-cervier apparaît : le lynx se transforme en un loup à robe zébrée ou mouchetée attaquant des proie et ne consommant que la cervelle. A partir de cette époque (XIIième siècle), les méprises entre lynx, loups et chiens sont fréquentes et les dégâts sur les troupeaux sont mis sur le compte de la bête sauvage. Dès le XVIième siècle, les grands prédateurs sont considérés comme nuisibles et leur éradication commence. Chassé pour sa magnifique fourrure et son territoire reculant au profit de l’Homme (les surfaces forestières diminuent), le lynx est en voie de disparition au début du XXième siècle et il ne subsiste que quelques noyaux de populations isolées en Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Norvège et Finlande. Son élimination totale en France survient au XIXième siècle. Dans les années 30, la prise de conscience de l’extinction de l’espèce déclenche des campagnes de protection et de réintroductions dans les différents pays concernés. Après une chasse impitoyable, quelques scientifiques s’intéressent à cet animal et prouvent qu’il est une maille importante du cycle de la vie. Ainsi il devient nécessaire de voir réapparaître le lynx dans nos massifs.



     Réintroduction du lynx

    La première mesure de protection fut son inscription sur la liste des animaux menacés en 1971. Un programme de réintroduction voit le jour dans les années 70. Les lynx sont capturés dans un pays où ils vivent nombreux ou proviennent de zoos. Avant d’être relâchés dans leur nouveau domaine, ils sont vaccinés, tatoués et munis d’un collier émetteur sous anesthésie. Un suivie journalier permet de localiser les lynx et permet donc une meilleur compréhension de cet animal et de ses mœurs. Lors du lancement de ce programme, des problèmes apparurent avec les animaux élevés en captivité : ils avaient perdu la notion de la peur envers l’homme. .Ils sont donc allés près des habitations et il s’est avéré qu’ils ne pouvaient se débrouiller par eux-même. Seuls les lynx sauvages sont réintroduits ultérieurement.

    Voici quelques étapes de la réintroduction du lynx en France :

    Dans les Vosges, le projet est né en 1972. Depuis, 19 lynx ont été réintroduits. Mais 5 sont morts dont trois chassés illégalement. Malgré ces drames un espoir demeure, depuis 1986, 6 indices de reproduction ont été recensés.

    Dans le Jura, la réintroduction a été plus facile. En effet 20 lynx ont été libérés en suisse coté jura et la première observation coté français s’est réalisée en 1974. Une phase de colonisation a suivi dans le Jura et l’Ain jusqu’en 1980. Des attaques de troupeaux ont été constatées mais aucune chasse ni braconnage n’a été recensé. La cohabitation peut donc exister même si celle-ci n’est pas parfaite. En 1993, 150 observations sont comptées dans le massif jurassien.

    Dans les Pyrénées, il n’a jamais totalement disparu. Il s’est maintenu de 1850 à 1950 et après 1960 un nouveau développement est observé. Dans cette région, deux espèces sont présentes : le lynx d’Eurasie et le lynx d’Espagne. Les relations entre elles ne sont pas élucidées.

    La réapparition de ce grand carnivore dans les régions précitées s’est réalisée dans un contexte de perception variable suivant les catégories humaines sociales concernées, rendant difficilement dissociables les aspects scientifiques des aspects sociologiques. Dans le massif vosgien, par exemple, une importante information a été donnée aux populations locales avant même que la réintroduction de ce félin n’est commencée. Ces réintroductions permettent aux lynx de maintenir la population de chevreuils, cette dernière en forte expansion pose des problèmes aux syviculteurs. Il contribue donc à l’équilibre en reconstituant un maillon prédateur dans la chaîne alimentaire. Mais la cohabitation reste difficile et les mentalités n’évoluent que très doucement. Il reste des détracteurs de ce félin : pour eux sa place est dans un zoo ou empaillé sur une cheminée.

    Des lois protègent le lynx, un concept est établi pour la reconstitution de lynx dans les alpes.

    Èvaluer pour l’ensemble des Alpes (1) l’adéquation des habitats, (2) les corridors potentiels pour relier les sous-populations et (3) identifier les barrières, afin de pouvoir proposer des sites favorables pour de prochaines réintroductions ;

    Èffectuer une campagne d’information en incluant la population, afin d’obtenir une meilleure acceptation du lynx ;

    Il faut mettre aussi au point différentes méthodes de prévention pour les éleveurs afin que la haine envers ces prédateurs diminuent.

     

     

     

    Moyens de prévention possibles


    Suite à des attaques, des lampes de signalisation ont été installées de diverses manières à proximité des troupeaux touchés. Une lumière qui clignote à un effet dissuasif sur le lynx. Ceci a permis dans certains cas d’interrompre des séries d’attaques. Cette méthode ne peut cependant pas être utilisée de façon préventive - avant que des attaques ne soient observées - car sinon, des risques que le lynx s’y habitue existent. Aucune solution miracle n’existe pour la protection des troupeaux de moutons. La meilleure stratégie est l’utilisation de toute une palette de mesures différentes selon les cas. La liste des mesures de prévention doit également inclure l’abandon du pâturage dans des zones spécialement exposées.

    Le lynx doit être perçu comme un grand prédateur nécessaire à un écosystème et non comme un « monstre ». Il faut donc commencer par la partie sociologique en informant sur cet animal. Les plus jeunes seront les premiers sensibilisés, ils deviendraient un relai entre les scientifiques et le grand public. Ensuite des études dans son milieu naturel permettront de le connaître plus amplement et de diminuer, probablement, l’aversion de certains envers cet animal.

    L’expérience de 25 années de réintroduction de lynx apprend qu’aucun des pays alpins ne peut réaliser seul un tel projet au niveau national ou même local. Il faut une population de lynx qui colonise l’ensemble de l’arc alpin. Ce n’est que comme cela que cette espèce pourra à nouveau se maintenir à long terme. C’est pourquoi il faut collaborer au niveau régional et international. De plus, la collaboration doit se faire entre le gouvernement, les organismes de protection de la nature, les scientifiques et la population. La tache est difficile, car les Alpes constituent une région très diversifiée, autant culturellement que politiquement. L’exemple du lynx n’est pas le seul en France. D’autre espèces de prédateurs sont à l’heure actuelle menacées : l’ours et le loup.

    Or la faune est un patrimoine commun, sa préservation est non seulement une nécessité écologique mais aussi un devoir éthique pour l’ensemble de nos contemporains.



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