• Le Renard Commun


     

    Rapports entre le renard et l'homme


    Il semble que des populations de renards « urbains » soient plus fréquentes depuis quelques décennies, peut-être en raison d'un habitat qui leur est devenu plus favorable par rapport aux campagnes agricoles intensives. A Londres, le London Ecology Unit a accompagné un programme de protection du Renard. Une étude récente a montré qu'à Nantes ils étaient presque toujours cantonnés aux espaces verts plutôt qu'aux jardins et que leur nourriture (étude du contenu des crottes) variait selon les lieux qu'ils fréquentent, mais peu anthropisée.



     Domestication

    L'adoption de renards et fennecs comme animaux de compagnie semble avoir existé de longue date et ponctuellement, mais elle est déconseillée dans la plupart des pays, hors élevage, eu égard à la mauvaise réputation sanitaire de l'animal sauvage qui était vecteur de la rage (avant les campagnes de vaccination), et est fréquemment parasité par des tiques ou des puces et véhicule des parasites qu'il peut transmettre à l'homme, notamment par ses excréments (parasites tels que l'échinococcose qui est également véhiculé par les chiens et parfois par les chats). Les marques odorantes du renard ont aussi été un frein à une grande proximité avec l'Homme.

     

     

     Chasse au renard

    Les renards ne présentent aucun risque pour la population : ils n’agressent pas l’homme et rarement les animaux domestiques (volaille si elles ne sont pas enfermées et chats domestiques) et la rage vulpine a été éradiquée officiellement en France depuis 1998, grâce a une distribution massive d'appâts vaccinaux. La vaccination est d'ailleurs le seul procédé efficace d'éradication de la rage et le seul responsable de la disparition totale de la pathologie en France et en Belgique. Il n'y a donc plus de raison de pourchasser le renard en tant que vecteur potentiel de la rage. L'échinocoque est un ver qui transmet la maladie de l'échinococcose alvéolaire. Le porteur de cette maladie est, en général, le renard et le chien. L'homme peut se contaminer en ingérant des oeufs du parasite qui va ronger le foie. Ces oeufs existent dans les excréments du renard (mais pas dans les urines). On les retrouve sur les végétaux et les baies sauvages accessibles aux renards et aux chiens et souillés par leurs déjections. Les œufs d'échinocoques sont détruits par la cuisson. Les renards peuvent cependant représenter une nuisance, notamment pour les propriétaires de poulaillers. Ils peuvent aussi localement fouiller les poubelles à la recherche de nourriture.

    La chasse au Renard permet également de limiter l'impact du prédateur sur les populations de petits mammifères déjà amoindries par l'influence de l'homme dans certaines zones.

     

     

     

    Chiens et chats errants, rats, fouines et corvidés sont autant responsables que le renard du pillage des poulaillers ou de l'éventration des poubelles. Pour éviter de telles nuisances, il est possible d'aménager les poulaillers de manière à limiter les possibilités d'accès par les animaux prédateurs. Structures en dur, grillage suffisamment haut, couvrant et partiellement enterré suffisent bien souvent à éviter toute attaque.

    Le renard est attiré par la nourriture. Par conséquent, moins on laisse traîner de nourriture à l'extérieur, moins on risque d'être ennuyés par les renards. Il est ainsi recommandé par exemple de ne pas laisser de nourriture pour le chien ou le chat dans le jardin.

    La chasse au renard en France est réglementée. Elle peut se pratiquer au fusil (nécessite un permis de chasse), au piège (mais nécessite un permis de piégeage) ou à courre (équipage de vénerie). L'emploi d'appâts empoisonnés est strictement interdit. Un vaccin oral contraceptif en direction des renards femelle est à l'étude.

     

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